Faire face à une maladie grave ou chronique peut non seulement être éprouvant physiquement mais également très coûteux. Heureusement, le système de santé français prévoit une prise en charge à 100 % pour certaines pathologies dites Affections de Longue Durée (ALD). Cette aide permet de couvrir les frais médicaux essentiels liés à ces maladies. Dans cet article, découvrez en détail ce dispositif, la liste des maladies concernées et les démarches à réaliser.
Qu’est-ce qu’une Affection de Longue Durée (ALD) ?
Une Affection de Longue Durée (ALD) est une maladie grave ou chronique nécessitant des soins prolongés (plus de six mois) et souvent coûteux. Afin de soulager les patients, l’assurance maladie rembourse à 100 % les soins liés à ces pathologies selon les tarifs de la Sécurité sociale. Cela signifie que le patient n’a pas à payer de ticket modérateur pour ces soins spécifiques, ce qui allège considérablement la facture.
Important : Cependant, certains frais comme les dépassements d’honoraires, la participation forfaitaire de 2 € ou encore le forfait hospitalier restent à la charge du patient.
Il existe deux grandes catégories d’ALD :
- ALD exonérantes : Ces pathologies bénéficient d’une prise en charge à 100 % pour tous les soins en lien.
- ALD non exonérantes : Ces affections entraînent des remboursements aux taux habituels, mais elles offrent certains avantages comme un arrêt de travail prolongé ou la couverture des transports médicaux prescrits.
Si ces frais restants représentent toujours une charge significative, une mutuelle santé adaptée peut compléter efficacement la prise en charge. Pour optimiser vos remboursements, consultez Zoom Assurance – Santé.
Liste des 30 maladies prises en charge à 100 %
Le dispositif ALD 30 englobe un large éventail de pathologies chroniques et graves nécessitant des soins lourds. Bien que l’appellation « ALD 30 » soit toujours utilisée, la liste n’inclut plus l’hypertension artérielle sévère.
Voici les principales maladies concernées :
- Insuffisances médullaires et autres cytopénies chroniques.
- Artériopathies avec manifestations ischémiques.
- AVC entraînant une invalidité.
- Insuffisances cardiaques sévères.
- Hépatites chroniques (B ou C), cirrhoses.
- Infection par le VIH.
- Diabète de type 1 et 2.
- Maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques).
- Formes sévères de myopathies et épilepsies.
- Cancers (tumeurs malignes).
Chacune de ces affections nécessite une prise en charge complète pour assurer un traitement adéquat. À noter : Cette liste est encadrée par des règles précises détaillées sur le site de la Sécurité sociale. Retrouvez davantage de précisions sur : Service Public – ALD.
Les catégories supplémentaires : ALD 31 et ALD 32
Au-delà des 30 maladies listées, deux autres catégories permettent aussi une prise en charge à 100 % sous conditions :
- ALD 31 – Hors liste :
- Cette catégorie regroupe des maladies graves nécessitant des soins coûteux, tout en répondant à des critères spécifiques (hospitalisations régulières, actes biologiques fréquents, etc.).
- Exemples : endométriose sévère, maladie de Paget.
- ALD 32 – Polypathologies :
- Quand plusieurs maladies chroniques impactent gravement la santé du patient, ce dispositif prend en charge les soins nécessaires pour plus de six mois.
Ces catégories visent à étendre l’accès au remboursement intégral au-delà de la liste classique.
Frais restant à la charge des patients
Malgré la prise en charge à 100 %, certains frais ne sont pas couverts automatiquement, notamment :
- Participation forfaitaire de 2 € par consultation.
- Franchises médicales sur médicaments ou soins.
- Dépassements d’honoraires, si le praticien applique des tarifs supérieurs à ceux de la Sécurité sociale.
- Forfait hospitalier, fixant un coût journalier de 20 €.
C’est ici qu’une mutuelle santé devient essentielle pour absorber ces dépenses non remboursées. Comparez les meilleures options pour compléter efficacement votre couverture : Zoom Assurance – Santé.
Comment bénéficier du dispositif ALD ?
Le dispositif ALD repose sur un protocole de soins qui doit être validé par l’Assurance maladie. Voici les étapes à suivre :
- Consultation du médecin traitant : Celui-ci identifie l’ALD et remplit un formulaire détaillant les traitements nécessaires.
- Soumission à l’Assurance maladie : Le protocole est examiné par un médecin conseil pour validation.
- Obtention de l’ordonnance bizone : Cette ordonnance distingue clairement les soins liés à l’ALD (remboursés à 100 %) et les autres soins (remboursés aux taux habituels).
Prise en charge intégrale hors ALD : d’autres dispositifs disponibles
En parallèle du dispositif ALD, plusieurs situations offrent une prise en charge complète des soins :
- 100 % Santé :
- Ce programme couvre intégralement les frais optiques, dentaires et auditifs dans le cadre des contrats de complémentaire santé responsables.
- Grossesse :
- Tous les examens médicaux obligatoires liés à la grossesse, depuis le début jusqu’à 12 jours après l’accouchement, sont remboursés à 100 %. Plus de détails ici : Service Public – Grossesse.
- Complémentaire Santé Solidaire (CSS) :
- Les ménages aux revenus modestes peuvent bénéficier d’une couverture intégrale de leurs dépenses médicales grâce à ce dispositif.
Une mutuelle est-elle nécessaire avec une ALD ?
Même avec une prise en charge à 100 %, les frais annexes comme les dépassements d’honoraires ou le forfait hospitalier peuvent peser lourd. Une mutuelle santé permet de compléter ces remboursements et de garantir une tranquillité financière. En particulier, choisir une mutuelle adaptée à vos besoins et à votre situation médicale peut offrir une protection renforcée.
Faites une simulation gratuite sur Zoom Assurance pour comparer les meilleures options et choisir une couverture idéale à votre budget.
Conclusion
Le système ALD et ses catégories permettent de soulager les patients atteints de maladies graves des frais médicaux les plus lourds. Cependant, la prise en charge à 100 % est limitée aux soins spécifiques liés à l’ALD, d’où l’importance de souscrire une mutuelle santé qui couvre les dépenses complémentaires.
Grâce à ces dispositifs et aux aides comme le 100 % Santé ou la CSS, chacun peut accéder à des soins de qualité, adaptés à ses besoins et sans renoncer pour des raisons financières.
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