Le 7 février, à l’issue de l’assemblée générale, Nicolas Sinz, directeur général d’Europ Assistance France, a officiellement pris la présidence de l’Union des assisteurs. Cet événement marque une étape importante pour cette organisation. Elle regroupe les principaux acteurs du secteur.
Pourquoi un changement de nom pour l’Union des assisteurs en 2024 ?
Créée en 1981 sous le nom de SNSA (Syndicat national des sociétés d’assistance), l’organisation n’avait jamais modifié son appellation. Cependant, cette abréviation manquait de clarté et ne reflétait plus l’identité actuelle ni les ambitions futures de l’organisation. Selon Nicolas Sinz, cette évolution vise à renforcer la cohérence entre la dénomination et les objectifs de la branche assistance.
Une gouvernance renouvelée pour une dynamique renforcée
Depuis 2021, l’Union des assisteurs a adopté un mode de gouvernance favorisant des mandats biennaux. Ces mandats sont non renouvelables. Ce modèle permet une rotation régulière des présidences. Ainsi, cela encourage l’implication de tous les membres dans la représentation et la stratégie de l’organisation.
Continuité et expérience Avant sa nomination, Nicolas Sinz avait joué un rôle clé en tant que président du comité stratégique. Cette expérience lui permet d’assurer une transition fluide. Il pourra poursuivre les initiatives déjà engagées. À ses côtés, Marie Bazetoux, directrice générale de Filassistance, occupe désormais le poste de vice-présidente.
Une équipe dédiée pour accompagner les ambitions
L’Union des assisteurs s’appuie sur une équipe salariée dirigée par un directeur général. Son rôle est essentiel pour préparer les axes stratégiques. Il garantit aussi la mise en œuvre des actions définies. Après sept années de service, l’actuel directeur prendra sa retraite. Un successeur sera nommé prochainement.
Feuille de route : renforcer l’attractivité et favoriser l’innovation
Un des axes majeurs de l’Union des assisteurs concerne la gestion de la branche professionnelle et l’évolution de la convention collective. L’objectif est d’adapter celle-ci aux spécificités du secteur, comme le fonctionnement 24/7 ou les services à composante médicale. Actuellement, un accord de branche sur le handicap et la diversité est en cours de finalisation.
Les actifs communs
- Nomad : Cette plateforme de gestion automatique des dépannages a permis de traiter près de sept millions de missions en 2024.
- e-Call 112 : L’intégration croissante de ce système dans les véhicules neufs a entraîné une hausse de 30 % des alarmes traitées en 2024. L’Union prévoit d’adapter cet outil à la 5G d’ici janvier 2026.
Nouveaux projets
Une autre initiative en cours est le déploiement de la plateforme Comet, qui centralise les interactions digitales avec les transporteurs (taxis, VTC). En 2024, 130 000 à 140 000 missions ont transité par cette solution. Son utilisation devrait s’élargir en 2025.
Avec cette feuille de route ambitieuse, Nicolas Sinz et l’Union des assisteurs entendent consolider la position du secteur. Ils veulent aussi répondre aux défis technologiques et sociaux à venir.