Une négociation salariale innovante
Lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) pour 2025, Malakoff Humanis, acteur majeur de la protection sociale, a fait preuve d’innovation en matière de revalorisation salariale. Trois propositions distinctes ont été soumises aux organisations syndicales. L’accord final, soutenu par une majorité des syndicats, se distingue par une approche flexible. Les salariés auront la possibilité d’investir une partie de leur augmentation salariale dans un plan d’épargne d’entreprise (PEE) ou un plan d’épargne retraite collectif (PERECO).
Un accord validé par plusieurs syndicats
L’accord a été signé par cinq des six organisations syndicales de Malakoff Humanis, à savoir la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, FO et l’Unsa. Seule la CGT a exprimé des réserves et n’a pas paraphé le texte. Malgré cela, cet accord salarial, ouvert à la signature jusqu’au 26 février dernier, marque une étape significative dans la gestion des rémunérations pour 2025.
Les détails de l’augmentation salariale
Parmi les mesures principales, on retrouve une augmentation générale de 1,25 % effective dès le 1er avril. Chaque salarié pourra choisir de percevoir cette augmentation directement sur son salaire. Ils pourront aussi en répartir une partie entre son revenu et des placements sur le PEE ou le PERECO. Une source syndicale précise que cette revalorisation, dont le montant minimal est fixé à 500 €, offre une flexibilité bienvenue pour optimiser les avantages financiers des collaborateurs.
En parallèle, une enveloppe supplémentaire a été allouée pour les augmentations individuelles, représentant 1,2 % de la masse salariale. Ces ajustements visent à récompenser les performances tout en garantissant une progression collective.
Une prime exceptionnelle et d’autres avantages
Outre les augmentations salariales, l’accord prévoit une série de mesures complémentaires, dont :
- Une prime exceptionnelle de 1 400 € versée en juin au titre du supplément d’intéressement ;
- Une hausse de 0,15 % des primes exceptionnelles ;
- Une revalorisation de la garantie minimale de rémunération, désormais fixée à 27 000 € ;
- Une augmentation de la valeur faciale des tickets-restaurant à 11,50 € à partir du 1er avril ;
- Un remboursement accru des frais de transport, porté à 70 % entre le 1er avril et le 31 décembre 2025 ;
- Le maintien du forfait mobilité durable à 350 € pour l’année.
Ces décisions témoignent de l’engagement de Malakoff Humanis à répondre aux besoins variés de ses collaborateurs. Tout en préservant leur pouvoir d’achat.
Divergences syndicales et choix final
Le processus de négociation a mis en lumière des divergences entre les syndicats, notamment sur la gestion des placements via le PEE ou le PERECO. La CFDT indique que, bien que des points de convergence aient été trouvés, des désaccords subsistaient sur certaines modalités. Face à ces retours, la direction a opté pour une solution combinant plusieurs projets. La préférence était pour celui offrant la hausse salariale la plus élevée.
Contexte économique favorable
Selon les données de l’Insee, l’inflation a ralenti ces derniers mois. En février 2025, elle atteignait +0,8 % contre +1,7 % en janvier. Ce recul sous la barre des 1 % pour la première fois en quatre ans crée un environnement économique plus favorable pour ces ajustements salariaux.
Pour en savoir plus sur les initiatives de Malakoff Humanis, visitez la page dédiée à Malakoff Humanis. Ou explorez des sujets similaires comme les augmentations salariales au sein d’autres entreprises.
