Le Premier ministre François Bayrou a présenté ce 14 janvier 2025 son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale, marquant ainsi un mois depuis sa prise de fonction à Matignon. Ce discours mettait en lumière les grandes orientations de son mandat, avec un accent particulier sur la réforme des retraites et quelques annonces significatives concernant le secteur de la santé.
Une stratégie équilibrée autour des priorités nationales
Devant l’Assemblée, François Bayrou a détaillé les objectifs de son gouvernement. Parallèlement, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale et ancienne Première ministre, s’est adressée au Sénat pour exposer les lignes directrices du nouvel exécutif. Ce discours, baptisé par le Premier ministre lui-même comme la « Promesse française », témoigne d’une volonté de réformer tout en s’appuyant sur des principes de transparence et de concertation.
Santé : des changements majeurs sans déremboursements
Sur le volet de la santé, François Bayrou a confirmé une « hausse notable » de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie (Ondam) pour 2025. Cependant, aucun chiffre précis n’a été communiqué. Pour mémoire, une hausse de 2,8 %, portant le budget à 263,9 milliards d’euros, était initialement prévue dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) avant la censure parlementaire.
Autre annonce majeure : la mesure de déremboursement de certains médicaments et consultations, envisagée auparavant, a finalement été abandonnée. Cette décision marque un revirement par rapport aux propositions de novembre dernier, où une baisse de 5 % des taux de remboursement avait été évoquée. Cette mesure, qui devait engendrer un transfert de 900 millions d’euros vers les complémentaires santé, ne sera donc pas mise en œuvre. En revanche, François Bayrou a réitéré l’engagement de son gouvernement à garantir le remboursement intégral des fauteuils roulants d’ici 2025. Pour en savoir plus sur les évolutions des remboursements et les impacts sur les assurances santé, consultez les nouveaux tarifs des consultations médicales en 2025.
Réforme des retraites : une refonte sous conditions
Le Premier ministre a également abordé la réforme des retraites, initialement conçue en 2023, en insistant sur son importance cruciale pour la pérennité du système social. Toutefois, face aux dissensions politiques, le terme « suspension » attendu par certains groupes d’opposition a été soigneusement évité. À la place, François Bayrou a proposé une « remise en chantier » de la réforme. Ce processus se fera avec les partenaires sociaux, dans un cadre transparent et avec une méthode innovante, qualifiée par lui-même de « conclave ».
Pour garantir la pertinence des discussions, une mission flash a été confiée à la Cour des Comptes. Ce rapport, attendu dans un délai de trois mois, servira de base aux négociations. Cependant, en cas d’échec, la réforme actuelle resterait en vigueur. Pour mieux comprendre les enjeux de la réforme des retraites, visitez Mutuelle santé senior : stratégies pour économiser en 2025.
Fiscalité : des zones d’ombre subsistent
En parallèle, aucune indication n’a été donnée quant à l’introduction d’une « flat tax » ou à une éventuelle taxation des rachats d’actions, des sujets qui avaient été envisagés pour la fin de l’année 2024. Cette absence de précisions laisse planer des interrogations sur la stratégie fiscale adoptée par le gouvernement Bayrou.
Conclusion
Avec ce discours ambitieux, le gouvernement Bayrou s’engage dans une trajectoire mêlant réformes sociales et ajustements budgétaires. Si certains points comme la santé et les retraites sont déjà bien définis, d’autres, notamment en matière fiscale, restent encore flous. Pour découvrir les impacts potentiels de ces mesures sur les assurances de personnes, explorez les solutions d’assurance santé proposées.
1 commentaire