Une tentative de fraude à 1,4 million d’euros révélée en Ile-de-France
Le département du Val-de-Marne a récemment été le théâtre d’une escroquerie d’ampleur concernant l’assurance décès. Un homme de 60 ans, aidé de sa famille, a simulé la mort de plusieurs membres pour toucher près de 1,4 million d’euros auprès de plusieurs compagnies. Ces compagnies incluent BPCE Assurance, la Mutuelle Ivry la Fraternelle, BNP Paribas Cardif et Mutex. Au final, la famille aurait perçu 380 000 euros avant d’être démasquée suite à des anomalies découvertes dans les actes de décès transmis aux assureurs. Cette fraude montre les risques associés à l’assurance décès. C’est un secteur qui nécessite une vigilance constante pour lutter contre de telles pratiques.
Une enquête approfondie menée par les services spécialisés et des détectives mandatés a permis d’arrêter les principaux fraudeurs. C’est une mise en avant du savoir-faire des équipes anti-fraude. L’importance de la vigilance pour protéger l’assurance décès contre les abus est ainsi soulignée.
Des cas de fraude plus fréquents et sophistiqués
Ce type de fraude, loin d’être isolé, tend à se multiplier, comme le confirment la Tribune Assurance et l’association Alfa, spécialisée dans la lutte contre la fraude à l’assurance. En décembre 2024, un autre dossier similaire a été jugé à Chartres. Ce dossier impliquait la souscription de multiples contrats par un même individu et l’utilisation frauduleuse de certificats médicaux. La vigilance accrue des gestionnaires et l’échange d’informations entre compagnies restent indispensables pour enrayer ce phénomène. Cela est particulièrement vrai dans le domaine de l’assurance décès.
Selon Alfa, les fraudes détectées en prévoyance ont atteint 96 millions d’euros en 2023, contre 90 millions en 2022. Mais ces chiffres seraient largement sous-évalués ; on estime que seuls 5 % des cas de fraude sont effectivement détectés dans les contrats comme l’assurance décès.
L’essor des outils numériques… et des nouveaux risques
L’intelligence artificielle et les outils numériques rendent désormais certaines fraudes plus difficiles à repérer. Cela est vrai malgré d’importants investissements dans les logiciels anti-fraude et la formation des équipes. Les assureurs peinent à réduire la fréquence de ces actes, selon les experts interrogés par Yahoo Finance – Assurance.
Les compagnies mutualisent leurs efforts via des associations comme Alfa. Cependant, l’absence d’un système national de fichage rend la lutte complexe. Cet enjeu est devenu prioritaire pour tout le secteur. Cela est particulièrement pertinent pour l’assurance décès où les fraudes peuvent coûter très cher.
Une problématique transversale pour l’assurance
Historiquement cantonnée à l’IARD, la fraude s’est propagée dans tous les métiers de l’assurance. La prévoyance est désormais fortement touchée. Cela est dû à la multiplication des contrats et à la facilité de falsification de certains documents, notamment dans le cadre de l’assurance décès.
La sensibilisation des équipes, la transparence, et la mise en commun des bonnes pratiques sont des armes clés. Cela aide à prévenir les dérives et limiter l’impact financier sur le secteur… et sur les assurés eux-mêmes.
Pour approfondir la lutte contre la fraude et suivre les initiatives du secteur, consultez les publications de l’Alfa ou du ministère de l’Économie. Actualisez régulièrement vos connaissances sur la prévoyance et les dispositifs de protection des assurés.