Une réforme en progression pour les fonctionnaires
Initiée en 2020 par Amélie de Montchalin, alors ministre de la Fonction publique, la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) avance progressivement. Dans ce contexte, le ministère de la Culture vient de désigner son opérateur pour la complémentaire santé de ses agents fonctionnaires. Cette décision intervient alors que les choix des ministères de l’Éducation nationale et de l’Intérieur restent en suspens pour leurs fonctionnaires.
La MGEN : une nouvelle victoire dans le cadre de la PSC
D’après les informations disponibles, le ministère de la Culture, actuellement dirigé par Rachida Dati, a retenu la MGEN pour mettre en œuvre la PSC. Cette mutuelle, issue du groupe Vyv, s’est imposée face à des concurrents de taille comme CNP Assurances et le groupement Interiale/Axa. Ces derniers étaient déjà référencés dans le cadre d’un dispositif plus large. Ce dispositif couvrait les ministères de l’Éducation nationale, de la Culture et des Sports. Ces choix sont cruciaux pour les fonctionnaires.
Après un échec au ministère de la Transition écologique en 2024, cette victoire marque une étape clé pour la MGEN. En effet, elle avait récemment décroché le contrat santé du Conseil d’État pour ses 3 000 agents fonctionnaires. Pour en savoir plus sur ce contrat, consultez La MGEN : Une Complémentaire Santé pour le Conseil d’État.
Un contrat collectif de santé obligatoire
Le contrat attribué à la MGEN impose une complémentaire santé collective pour l’ensemble des agents du ministère de la Culture. Cela inclut les ayants droit et les retraités fonctionnaires. Cette décision s’inscrit dans un accord collectif discuté avec les organisations syndicales représentatives. En finale, la mutuelle Audiens, alliée à Axa France et au courtier WTW France, n’a pas remporté le marché. Selon Frédéric Olivennes, directeur général d’Audiens, le critère financier a été déterminant dans cette sélection. Il a néanmoins salué le travail de la MGEN tout en mettant en avant les progrès réalisés par Audiens ces dernières années.
Les détails financiers du contrat
L’accord, qui prendra effet le 1er juin 2025, prévoit une participation obligatoire de l’employeur de 50 % sur le volet frais de santé. En outre, il inclut une contribution limitée à 5 € pour les options supplémentaires. Ce dispositif concerne environ 25 000 agents fonctionnaires. De plus, il a un budget annuel estimé à un minimum de 20 millions d’euros. Concernant la prévoyance, une autre composante de la PSC, le ministère doit encore rendre sa décision. À noter que cette couverture sera facultative pour les employés. Elle inclura une contribution mensuelle de 7 € de la part de l’employeur, en conformité avec la législation en vigueur. Pour des détails supplémentaires sur les initiatives similaires, vous pouvez consulter Prévoyance des agents territoriaux : Une initiative législative en préparation.
Une réforme en attente d’autres décisions clés
Bien que cette étape marque une avancée pour la PSC au ministère de la Culture, les décisions des ministères de l’Éducation nationale et de l’Intérieur sont encore attendues. La réforme continue ainsi de poser des enjeux stratégiques pour les fonctionnaires publics en matière de santé et de prévoyance.
Pour découvrir davantage d’informations sur les avantages des complémentaires santé et les défis rencontrés, rendez-vous sur Les complémentaires santé face aux défis de la taxation et de la maîtrise des dépenses. Les fonctionnaires doivent rester informés des évolutions.
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