Dans un contexte maritime en pleine expansion, la CMA CGM pavillon français se positionne comme un acteur clé de la croissance économique. Après avoir réalisé des bénéfices records durant les années de pandémie, l’entreprise ne s’arrête pas en si bon chemin. Avec un investissement de 2,5 milliards d’euros, dix nouveaux navires seront immatriculés sous pavillon français. Cela représente une part significative de l’engagement de la CMA CGM envers le développement durable et le patriotisme économique, renforçant ainsi son ancrage dans le secteur maritime français.
Une flotte en plein essor : l’avenir du pavillon français
Actuellement, la CMA CGM est en train d’étendre sa flotte avec 96 nouveaux navires en construction. Cette croissance est un signe fort de sa domination sur le marché maritime. D’ici 2030, l’armateur marseillais prévoit d’augmenter sa flotte totale de 350 à 450 navires, ce qui signifie que le nombre de ses navires sous pavillon français passera à 40, renforçant considérablement la présence nationale dans le secteur. Selon le directeur des constructions neuves, Xavier Leclercq, ces nouveaux bâtiments devraient jouer un rôle crucial dans le renforcement de la flotte française alors qu’ils intégreront des technologies plus propres, notamment propulsées au GNL.
Un investissement stratégique pour l’économie locale
L’engagement de la CMA CGM ne se limite pas à l’acquisition de navires, mais reflète également un effort vers la création d’emplois. Avec le recrutement prévu de 135 marins français dans les deux prochaines années et environ 1 000 marins originaires de diverses nationalités d’ici 2030, la création d’emplois sera un pilier central du projet. Ces efforts s’accompagnent d’un besoin accru de marins européens, une obligation imposée par les réglementations relatives au pavillon français.
- Renforcement de la flotte sous pavillon français à 40 navires.
- Recrutement de 135 marins français en deux ans.
Une nouvelle vision pour le transport maritime
La CMA CGM se distingue également par ses initiatives écologiques. Les nouveaux navires, qui seront livrés entre 2026 et 2028, sont conçus pour être plus écologiques, répondant ainsi aux normes de durabilité. La stratégie de l’entreprise de fonctionner avec des navires propulsés au GNL est un pas vers une réduction significative de l’empreinte carbone, un aspect crucial dans un monde de plus en plus conscient des enjeux environnementaux.
Ce projet de pavillon français est soutenu par le régime fiscal en vigueur, qui permet aux armateurs de bénéficier d’une réduction notable via une « taxe au tonnage ». Bien que ce régime présente un coût supérieur au pavillon maltais, Rodolphe Saadé, le président de la CMA CGM, a souligné l’importance d’avoir un pavillon français significatif pour promouvoir l’économie locale et le secteur maritime en général.
Conclusion : Un horizon prometteur pour la CMA CGM
En somme, la détermination de la CMA CGM à augmenter sa présence sous pavillon français est un indicateur fort de son engagement envers le développement économique durable. En investissant dans ses nouvelles constructions et en recrutant localement, l’entreprise contribue à la vitalité du secteur maritime français. Pour suivre les avancées de la CMA CGM et l’évolution de son modèle économique, vous pouvez consulter les articles sur Boursier et Capital, qui analysent en profondeur ces développements.
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