Un départ anticipé et attendu de Bruno Angles
La position de Bruno Angles, directeur général d’AG2R La Mondiale, s’était progressivement fragilisée depuis l’été 2023. Cette tension faisait suite à des critiques virulentes des confédérations syndicales, marquées par un contexte de désaccords sur l’évolution du groupe. Ce matin, le groupe de protection sociale a confirmé son départ via un communiqué officiel. Celui-ci mentionne : « Après avoir mené avec succès un plan de transformation ambitieux, Bruno Angles, Directeur Général du Groupe AG2R LA MONDIALE, s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre professionnel. »
Un intérim assuré par Benoit Courmont
Le Conseil d’administration d’AG2R La Mondiale a désigné Benoit Courmont comme directeur général par intérim. Membre du comité exécutif, ce dernier prend temporairement les rênes du groupe. Le communiqué précise que cette décision a été validée sur proposition de la Présidence paritaire et de Bruno Angles lui-même. Les conseils d’administration concernés se sont également alignés sur ce choix pour garantir une continuité dans la direction.
Succès du Plan Nouvelle Donne
Jacques Creyssel, président de l’Association Sommitale AG2R LA MONDIALE, a salué le travail réalisé sous la direction de Bruno Angles. Entre 2021 et 2023, le groupe a non seulement atteint, mais dépassé les objectifs fixés dans le cadre du « Plan Nouvelle Donne ». Isabelle Simelière, présidente du Conseil d’administration, a également exprimé sa gratitude envers Bruno Angles pour son dévouement et ses résultats en tant que dirigeant.
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Tensions avec les confédérations syndicales
Malgré les réussites affichées, les débuts de Bruno Angles en mai 2022 avaient été marqués par des conflits. Ancien président du Crédit Suisse France, son leadership a rapidement été remis en question. En juillet 2023, les représentants de la CGT, CFDT, FO et CFE-CGC ont adressé une lettre critique à sa direction. Les propositions présentées lors d’un séminaire en mai 2023 ont été jugées incompatibles avec les principes de paritarisme par ces organisations syndicales. Bruno Angles avait toutefois réfuté ces accusations.
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