Trois syndicats approuvent la proposition
La direction de la MAIF a récemment finalisé ses négociations annuelles obligatoires (NAO), au terme desquelles un accord a été signé par trois syndicats. Parmi eux, la CAT (28 %) et la CFDT (25 %), représentant ensemble une majorité des voix avec plus de 50 % de représentativité. À leurs côtés, la CFE-CGC (10,6 %) a également validé cette proposition. Cette dernière inclut une augmentation salariale de 0,9 % à la fois générale et individuelle. Cela a été un point clé de ces discussions.
Toutefois, d’autres organisations syndicales, telles que la CGT, FO et l’Unsa, ont refusé d’apposer leur signature. Elles jugent les mesures insuffisantes au regard du contexte économique actuel. Les discussions avec MAIF continuent malgré ces désaccords.
Répartition contrôlée des augmentations
Selon les termes de l’accord avec MAIF, les augmentations générales seront modulées en fonction des niveaux de salaire. Les employés gagnant moins de 2 815 € bruts mensuels verront leur rémunération augmenter de 1,1 %. Ceux percevant plus de 4 429 € bruts bénéficieront d’une hausse de 0,8 %. Ce compromis vise à prioriser les salariés aux revenus modestes, a précisé Benoît Despierres de la CFE-CGC. Malgré ces efforts, certaines voix restent critiques. Elles dénoncent une enveloppe budgétaire jugée insuffisante.
Les syndicats non-signataires expriment leurs réserves
Pour la CGT, cette répartition des augmentations ne répond pas pleinement aux attentes des employés. Cela est particulièrement vrai face à une inflation estimée à 1,3 %. Yvon Cardot, secrétaire de la CGT MAIF, a notamment regretté l’absence d’une hausse significative de la prime vie chère pour les collaborateurs des départements d’Outre-mer. En fait, elle n’a été revalorisée que de 1 %, loin des 6 % demandés.
Mesures complémentaires incluses dans l’accord
Au-delà des augmentations salariales, l’accord intègre plusieurs dispositions intéressantes. Parmi elles, on retrouve :
- La possibilité de monétiser des jours de congé ;
- Une revalorisation des chèques déjeuner de 10 € à 11 €, avec une prise en charge inchangée de l’entreprise ;
- Une augmentation de l’indemnité de télétravail passant de 2,50 € à 2,70 € par jour travaillé ;
- Un abondement sur le PER-Collectif, renforçant ainsi les perspectives d’épargne retraite des employés de MAIF.
Ces mesures entreront en vigueur à partir du 1ᵉʳ avril 2025. Dans un communiqué, la direction de la MAIF a souligné son engagement à protéger le pouvoir d’achat de ses collaborateurs. Et ce, malgré les divergences persistantes.
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