Akeru Barros Pereira est une mangaka japonaise passionnée par l’architecture des maisons coloniales de Goa, un État indien riche en histoire. Grâce à son mari, originaire de cette région, elle a découvert un monde visuel qui l’a envoûtée. Depuis plus de trente ans, elle s’est consacrée à immortaliser la beauté de ces maisons au style unique, marqué par l’héritage colonial portugais. Cet article explore son parcours et l’impact de son œuvre.
Une passion née à Goa
En 1990, Akeru Barros Pereira se rend à Cansaulim, le village natal de son mari. La découverte de ce lieu avec son architecture enchante son regard créatif. “Je me suis promenée dans ce village paisible, avec mon bébé sur le dos”, raconte-t-elle. Elle est fascinée par les maisons colorées et leurs éléments architecturaux raffinés. Dès son retour au Japon, Akeru continue à photographier ces maisons, captivée par leur esthétique.
Le retour au dessin
Après avoir mis sa carrière de mangaka en pause pour s’occuper de sa famille, elle reçoit le coup de pouce dont elle a besoin. Son mari, João Barros Pereira, enseignant-chercheur à l’université de Kyoto, l’encourage à reprendre le dessin lorsque leur enfant termine le lycée. Akeru avait déjà publié treize mangas sous le pseudonyme de Toto Akeru dans les années 1970 et 1980. La nostalgie pour ses photographies de Goa la pousse à revisiter cet univers visuel.
- Plus de 200 maisons de Goa ont été dessinées par Akeru Barros Pereira.
- Son art privilégie les détails architecturaux uniques.
- Elle mélange influences japonaises et indiennes dans son style.
Une œuvre qui s’inscrit dans l’histoire
Les dessins d’Akeru expliquent non seulement l’esthétique des maisons, mais aussi leur contexte historique. Chaque illustration raconte une histoire, témoignant des différents styles de construction influencés par la colonisation portugaise. Son travail contribue à la préservation de ce patrimoine artistique et culturel, et sensibilise le public à la richesse de cette culture.
L’impact d’Akeru sur la culture contemporaine
Akeru Barros Pereira ne se limite pas à dessiner, elle crée aussi des liens entre les cultures. Sa capacité à capturer l’essence des maisons coloniales de Goa tout en intégrant des éléments de la culture japonaise a enrichi son œuvre. La mangaka participe également à des expositions et des ateliers, permettant à d’autres artistes de découvrir et d’apprendre sur ce style architectural unique.
Conclusion
Akeru Barros Pereira redonne vie aux maisons coloniales de Goa grâce à son talent unique. Son parcours inspirant montre comment une passion peut se transformer en un vibrant hommage à l’héritage architectural d’une région. Pour en savoir plus sur des sujets similaires, n’hésitez pas à visiter la [presse spécialisée](https://fr.finance.yahoo.com), ou à consulter les dernières actualités économiques sur [Boursier](https://www.boursier.com/actualites/economie).
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